Présentation d’ARCA

Les rivières atmosphériques sont des flux atmosphériques de forme filamentaire, transportant d’intenses quantités de vapeur d’eau, généralement associés à un jet de basse altitude à l’avant du front froid d’une dépression extratropicale, associés à l’ascendance d’importantes masses d’air chaud et humide jusqu’à la troposphère supérieure lors de leur déplacement vers le pôle.

Le projet ARCA vise à décrire les rivières atmosphériques dans les régions polaires en appliquant des algorithmes récents de détection de ces événements des simulations des climats passés, présents et futurs. ARCA évaluera l’impact des rivières atmosphériques sur le bilan de masse de surface de l’Antarctique et explorera dans quelle mesure l’activité passée des rivières atmosphériques peut être retrouvée grâce aux enregistrements des carottes de glace. Pour cela, ARCA collectera des données météorologiques, isotopiques et d’aérosol dans la vapeur d’eau (atmosphérique) et la neige de surface pour définir la signature isotopique et en aérosols des rivières atmosphériques.

Le consortium ARCA est composé de membres de l’IGE, du LSCE et du LOCEAN ayant des compétences reconnues en matière de modélisation atmosphérique (globale et régionale) et du bilan de masse de surface en région polaire, de développement d’algorithmes de détection des rivières atmosphériques, et d’interprétation des isotopes de l’eau et du contenu en aérosols dans l’atmosphère dans les échantillons de neige et de glace. Ce projet est aussi la base d’une collaboration étroite avec le CESAM de l’université d’Aveiro, l’EPFL, l’université de Liège, l’Université de Tasmanie (Hobart) et l’Université de Boulder Colorado.

Mis à jour le 18 août 2022